Observatoire socio-démographique Cornouaille. Edition 2018 (Quimper Cornouaille Développement

Observatoire socio-démographique Cornouaille. Edition 2018

Publié le 5 avril 2019

L’observatoire socio-démographique de Cornouaille facilite la compréhension des dynamiques démographiques à l’œuvre sur le territoire.

L’analyse de l’évolution démographique laisse apparaître une progression régulière du nombre d’habitants depuis 1968, avec toutefois un ralentissement sur la dernière période comprise entre 2010 et 2015. L’augmentation de la population, liée à un solde migratoire positif, compense un solde naturel négatif depuis plus de 40 ans. Elle confirme l’attractivité du territoire au sein et à l’extérieur de la Bretagne. Le vieillissement de la population quant à lui se poursuit de manière plus prononcée qu’en Bretagne.

Avec une hausse de la part de la population diplômée de l’enseignement supérieur depuis 2010, on constate toutefois une baisse significative du taux de scolarisation parmi la population âgée de 18 ans et plus. L’offre limitée de formation supérieure sur le territoire participe à expliquer cette tendance. Avec près de 90 % des Cornouaillais travaillant sur le territoire, l’étude des navettes domicile-travail montre un équilibre entre emplois et population
active exerçant un emploi. Elle confirme que la grande majorité des déplacements quotidiens hors Cornouaille liés au travail est effectuée dans ou depuis les EPCI limitrophes.

Comme en Bretagne, le nombre et la part des foyers imposables est en forte baisse depuis 2012, moins d’un foyer fiscal sur deux étant soumis à l’impôt en 2017. Un allocataire sur cinq est ainsi dépendant à 50 % ou plus des prestations sociales versées par la CAF en 2017 avec d’importantes disparités territoriales.

En 2017, sur le volet santé, on observe une offre de soin de proximité plus riche en Cornouaille que dans le reste de la Bretagne, offre principalement concentrée à Quimper et dans les communes littorales sud. Parallèlement, le nombre de consultations chez les médecins généralistes par bénéficiaire reste en retrait par rapport au niveau départemental.


 

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