Publié le 13 avril 2025
Quimper Cornouaille Développement réunit actuellement 33 collaborateurs, répartis au sein de cinq pôles, de la direction et des ressources. L’Agence s’appuie sur la diversité de profils de ses salariés et sur leur implication quotidienne au service de la Cornouaille.
Nous poursuivons cette série de portraits, en vous présentant Erwan LEVIEUX, datamanager et chargé d’études observation territoriale.
Erwan, quelles sont tes missions à QCD ?
Je suis chargé de mission observation et datamanager au sein du pôle Aménagement et Observation du territoire. Ma mission consiste à participer à tous les sujets et études d’observation où l’Agence produit ou intervient, comme l’Observatoire de l’habitat, l’observatoire du commerce, l’observatoire de l’économie maritime… Pour ce faire, je produis principalement des cartes et des infographies afin de détailler et d’illustrer au mieux les arguments développés dans nos publications.
Mon rôle de datamanager consiste à recueillir des données multithématiques à destination de tous les pôles de l’Agence et à y intégrer des routines pour faciliter le travail des autres chargés d’études. Cela inclut notamment la mise en place de bases de données structurées, l’automatisation de traitements via des scripts ou des outils de datavisualisation, ainsi qu’une veille constante sur les sources de données et leur qualité. Je veille également à la bonne documentation des jeux de données et à leur accessibilité, afin de garantir la réutilisabilité et la fiabilité des informations mobilisées dans les différentes études de QCD.
Quel a été ton parcours professionnel avant de rejoindre QCD ?
Après une licence de Géographie, j’ai obtenu un Master de Géomatique en 2021 à l’Université Rennes 2. Dans la foulée, j’ai commencé à travailler au bureau de dessin de la Ville de Douarnenez en tant que géomaticien et dessinateur, après une formation en interne. Mon rôle consistait à concevoir des bases de données utiles à la municipalité, avec une forte composante spatiale et cartographique (éclairage public, cadastre, foncier…).
Après cette expérience, j’ai travaillé à la métropole du Mans en tant que développeur d’applications SIG.
Pourquoi as-tu souhaité intégrer l’Agence ?
Moi, ce que j’aime avant tout, ce sont les cartes ! Le poste de chargé de mission observation / datamanager que proposait QCD est un beau (Erwan insiste sur le beau !) compromis entre le côté “études de différents phénomènes géographiques observables sur le territoire” et le côté cartographique que l’Agence développe de plus en plus, notamment dans les publications et dans l’Atlas de la Cornouaille.
Ce poste me permet de mobiliser pleinement mes compétences en géomatique, tout en adoptant une approche analytique sur des thématiques concrètes et territorialisées.
De plus, étant originaire de Penmarc’h, dans le pays Bigouden, les questions d’accès au logement et les sujets socio-démographiques sont des problématiques qui me tiennent particulièrement à cœur. Ce sont des enjeux que je vis et que je vois évoluer au quotidien, et j’ai plaisir à les étudier, à les illustrer et à contribuer, à mon échelle, à une meilleure compréhension des dynamiques locales.
Sur quelles missions / projets travailles-tu en ce moment ?
Je travaille actuellement sur une étude prospective qui porte sur la démographie scolaire à Quimper et à Douarnenez.
Je suis également très impliqué dans un observatoire de l’économie maritime, que j’ai plaisir à réaliser en coopération avec les autres agences d’urbanisme bretonnes, la Région Bretagne et la Chambre de commerce et d’industrie.
Quelle est la plus grande satisfaction dans ton travail et qu’est ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler ?
Comme je le disais plus tôt, je suis particulièrement investi dans la réalisation de cartes et d’applications cartographiques pour nos publications, pour le site internet de l’Agence ou encore pour valoriser les résultats de nos études lors des instances où sont conviés les partenaires de QCD.
Quelle est ta plus grande fierté dans ton travail ?
Dès lors que nos réalisations sont comprises et réutilisées par nos partenaires, il y a de quoi être fier. Sans hésiter, lorsque tous les regards se fixent sur une carte et que les visages changent devant l’une de nos productions — qu’ils s’étonnent, s’interrogent ou comprennent mieux un phénomène — on peut considérer que notre travail a fait mouche ! C’est dans ces moments-là qu’on mesure toute la force de la cartographie : rendre visible l’invisible, synthétiser des données complexes en une image percutante, et surtout, susciter des réactions, des échanges, voire des décisions.
C’est gratifiant de savoir que ce que l’on crée peut éclairer un débat, appuyer une politique publique ou simplement éveiller des consciences.
Quels seraient tes conseils à un nouveau collaborateur ?
Un point essentiel serait d’avoir un attrait pour le territoire afin d’aborder sereinement une mission chez nous, car, quel que soit le pôle dans lequel nous exerçons nos métiers, le dénominateur commun à toutes nos activités reste le lieu où nous vivons.
Tu travailles au service de la Cornouaille. Que t’inspire ce territoire ?
J’ai grandi à Penmarc’h, en face de la plage. J’adore le surf et me balader le long du GR en Bigoudenie. J’ai eu envie de revenir sur mon territoire d’origine, là où je me sens le plus connecté à mon environnement. Retrouver la mer, les paysages familiers et cette qualité de vie propre à la Cornouaille, c’était une évidence.
Mais c’était aussi l’envie de mettre mes compétences au service d’un territoire que je connais bien, auquel je suis profondément attaché, et dont je comprends les enjeux.
Et puis surtout, on ne déracine pas un Bigouden si facilement !
Quelle est ta devise dans la vie ?
Gaston Bachelard, un érudit du XXe siècle, a dit un jour : “Celui qui trouve sans chercher est celui qui a longtemps cherché sans trouver.”
Plutôt crêpe ou galette ?
Le kouign bigouden, encore mieux !!! Sinon oui, les crêpes !
