Observatoire socio-démographique Cap Sizun-Pointe du Raz. Edition 2016 (11/2017)

Observatoire socio-démographique Cap Sizun-Pointe du Raz. Edition 2016 (11/2017)

Publié le 9 novembre 2017

L’observatoire socio-démographique  de  la  communauté  de communes du Cap Sizun – Pointe du Raz facilite la compréhen- sion des dynamiques démographiques et sociales à l’œuvre sur le territoire.
L’analyse de la structure démographique laisse apparaître une forte diminution du nombre d’habitants depuis 1968, malgré un sensible ralentissement depuis 1999. Cette diminution est liée à  un solde naturel négatif et à un solde migratoire négatif ou insuffisant pour compenser le nombre  de décès. La proportion de personnes âgées y est très prononcée et en forte progression. La taille moyenne des ménages est inférieure à celle constatée en Cornouaille, avec une baisse  significative depuis 2008. Les familles composées de couples sans enfant y sont largement  majoritaires.
Avec une forte part de la population non diplômée, on observe une baisse importante du taux de  scolarisation parmi la population âgée de 18 ans et plus. Au sein de la population active, les  employés et ouvriers sont surreprésentés tandis que parmi les inactifs, il s’agit de la population des retraités ou pré-retraités. L’étude des navettes domicile-travail montre un fort  déficit d’emplois par rapport à la population active exerçant un emploi. Elle confirme également  que la grande majorité de ces déplacements est effectuée en lien avec les EPCI limitrophes de  Cornouaille.
Le nombre et la part des foyers imposables sont en forte baisse depuis 2011, moins de deux foyers  fiscaux sur cinq étant soumis à l’impôt en 2014. La population dispose ainsi de revenus en retrait  par rapport au reste de la Cornouaille. La part de la population allocataire de la CAF dans la  population totale est faible, moins d’un allocataire sur cinq est ainsi dépendant à 50 % ou plus  des prestations sociales versées par la CAF en 2015.
En 2015, sur le volet santé, on constate une densité de médecins généralistes légèrement en retrait  par rapport à la Cornouaille et au reste du Finistère. Parallèlement le nombre de consultations  chez les médecins généralistes par bénéficiaire est supérieur au taux cornouaillais.

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