Des collaborateurs et collaboratrices au service de la Cornouaille [Anthony TRIHAN]

Publié le 10 avril 2024

Quimper Cornouaille Développement compte actuellement 33 collaborateurs, répartis au sein de cinq pôles, de la direction et des ressources. L’Agence s’appuie sur la diversité de profils de ses salariés et sur leur implication quotidienne au service de la Cornouaille.

Nous poursuivons cette série de portraits, en vous présentant Anthony TRIHAN, qui a rejoint QCD en juin 2022. Il occupe le poste de Chargé de mission développement local.

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  • Anthony, quelles sont tes missions à QCD ?

Je suis en charge de la coordination du Conseil de développement de Cornouaille (CDC). Le Conseil de développement est un outil de participation citoyenne, adossé à QCD, regroupant 52 habitants du territoire, qui apportent leur contribution aux politiques publiques portées par QCD ou sur des thématiques sur lesquelles le CDC s’autosaisit. Nous travaillons sur des sujets très variés : les mobilités, la culture et la langue bretonnes, l’eau, la maritimité, etc. Il y a une vraie forme de liberté quant aux sujets dont le CDC peut s’emparer, ainsi que sur la manière dont il peut les appréhender, et c’est ce qui rend ce travail particulièrement stimulant.

J’exerce également une mission complémentaire, en charge de la communication pour le DLAL FEAMPA, le fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture.

  • Quel a été ton parcours professionnel avant de rejoindre QCD ?

J’ai ce qu’on appelle un parcours atypique ! Mon parcours professionnel a longtemps été marqué par le cinéma. Pendant une douzaine d’années à Paris à la suite de mes études, j’ai été vendeur international de films, particulièrement de courts métrages. Je m’occupais du choix des films, en participant à des festivals et marchés du film, et je les vendais aux acheteurs, principalement des chaînes de télévision ou des plateformes. J’ai poursuivi une activité de distribution de films quand je suis arrivé dans le Finistère en 2012, mais mon parcours professionnel a bifurqué à partir de cette période. J’ai ainsi travaillé pendant trois ans à la Chambre de métiers et de l’artisanat, déjà sur le site de Cuzon, afin de valoriser les métiers de l’artisanat alimentaire. Puis j’ai travaillé pendant deux ans au Conseil départemental du Finistère, en tant que collaborateur d’élus.

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  • Pourquoi as-tu souhaité intégrer l’Agence ?

Au Conseil départemental, j’accompagnais un groupe d’élus. Dans le poste que j’occupe à QCD, il s’agit d’accompagner un groupe d’habitants, un collectif citoyen, et de faire en sorte qu’ils puissent disposer des éléments dont ils ont besoin pour effectuer leur mission. C’est donc une continuité des missions effectuées au Conseil départemental et c’est pour moi une réelle satisfaction…

  • Tes fonctions et tes missions à l’Agence ont-elles évolué depuis ton entrée à l’agence ?

Je suis arrivé à l’Agence il y a un peu moins de deux ans. Si mes fonctions n’ont pour le moment pas évolué, la manière dont j’envisage ma mission s’est quant à elle transformée, enrichie. Au-delà de cette mission d’accompagnement, j’ai approfondi la connaissance et la compréhension des enjeux de participation citoyenne. Le CDC joue un petit rôle au sein de l’écosystème démocratique, à son échelle, sur le territoire, mais il me paraît tout à fait essentiel dans un contexte démocratique fragilisé.

  • Quelle est la plus grande satisfaction dans ton travail et qu’est ce qui te fait te lever le matin pour aller travailler ?

Je crois que nous sommes plusieurs à l’avoir dit mais c’est aussi vrai pour moi : ce qui me fait me lever le matin pour aller travailler, c’est le plaisir de retrouver mes collègues de travail. Il y a à QCD une forme de convivialité, de bienveillance, et des conditions de travail agréables.

Ma motivation professionnelle, c’est celle de porter chaque jour les actions du Conseil de développement. Il y a cette conviction que la participation citoyenne est un impératif, et y prendre part à mon niveau me réjouit. Au sein du Conseil de développement, j’ai aussi le plaisir de travailler avec un Président et des membres bénévoles très investis, qui ont à cœur de promouvoir l’intérêt général et le développement de la Cornouaille, entendu au sens large, qu’il soit culturel, économique, environnemental, démocratique, etc. Comme je l’ai dit, les missions sont particulièrement diverses et touchent à un éventail de sujets très variés, qui excluent tout risque de s’ennuyer !

Ce que j’apprécie également particulièrement dans les missions que j’exerce à QCD, c’est un équilibre entre des missions de réflexion, de prospective et d’écriture, mais aussi une part d’évènementiel que j’apprécie particulièrement. Le Conseil de développement agit également comme animateur du débat public et j’aime travailler sur la gestion évènementielle, que je retrouve également dans mes missions en lien avec le FEAMPA.

Enfin, le Conseil de développement porte par nature sa réflexion sur le territoire de la Cornouaille, mais nous travaillons aussi à l’échelon régional au sein du Réseau des Conseils de développement bretons et à l’échelle nationale en lien avec les enjeux et les outils de la participation citoyenne.

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  • Anthony, tu travailles au service de la Cornouaille. Que t’inspire ce territoire ?

Je suis Rennais, passé par Paris pendant une douzaine d’années, et je suis arrivé en Cornouaille en 2012. Je connaissais très peu ce territoire, je l’ai découvert petit à petit, à partir de mon camp de base à Douarnenez. Pour moi, la Bretagne commence ici, dans le Finistère et je ressens fortement cette identité bretonne depuis que je vis ici. Arriver sur le port du Rosmeur me procure à chaque fois la même émotion et nous avons en Cornouaille des paysages et des lieux incroyables, et une identité culturelle forte.

  • Quels seraient tes conseils à un nouveau collaborateur ?

La coopération, l’intelligence collective, la bienveillance : à QCD, ce ne sont pas des mots vains et ce sont ces leviers qu’il ne faut pas hésiter à activer.

  • Plutôt crêpe ou galette ?

Comme je le disais plus haut, je suis né à Rennes, donc à l’origine, je suis plutôt galettes. Mais maintenant, je suis plutôt crêpes ! Blé noir ou froment : je suis particulièrement gourmand et je ne veux pas choisir !

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